Les romans ézotériques des vieux ne pouvaient s'entendre, s'ils n'en donnoient eux-mêmes l'interprétation. Le nom ésotérisme, en français, date de 1828 : il semble chez le spécialiste de l'histoire jacques matter, dans un livre qui traite d'ésotérisme chrétien, histoire critique du gnosticisme, p. 837.

Le mot ésotérisme est de provenance grecque et, à l'époque antique, avait désigné traditionnellement des formations réservés à un petit nombre d'initiés, notamment au sein des mystères, entre autres les mystères de Éleusis.


Le terme ésotérisme est utilisé en ce qui concerne l'islam en vue de nommer le soufisme, ensemble de préceptes d'ordre cachée et initiatique au sein de cette religion. Dans l'islam, l'ésotérisme, au sens général, est nommé plus généralement le tasawuf : le soufisme se montre donc telque la formulation coranique du tasawuf.

Dans la religion juive, les éducations d'ordre obscur sont regroupés sous le nom de kabbale.



mystères de Éleusis
Dans le culte grecque primitive, les secrets de Éleusis faisaient partie d'une croyance à secrets, de nature ésotérique, effectué dans le sanctuaire de déméter à Éleusis ( à vingt kilomètre au sud-ouest d'athènes ). Ils sont consacrés à déméter et sa fille perséphone.


D'après la mythologie de la grèce antique, hadès kidnappa perséphone, durant d'une cueillaison de fleurs dans les vergers d'enna ( sicile ), afin de l'épouser et la faire devenir la reine des enfers. Les récoltes cessèrent de croître dans les domaines tandis que déméter traversait les terres nécessitant sa fille. Un jour, tandis qu&rsquqqqqo;elle errait sur les terres de grèce sous les traits de d'une vieille mendiante, elle accéda à la cité de Éleusis et demanda l'abri. Les ressortissants l'abritèrent avec générosité et, en reconnaissance, la déesse révéla sa vraie identité et gratifia ses bienfaiteurs : elle leur dévoila ses secrets et le contrôle de la culture des terres. Tous les initiés préservaient les secrets de l'église catholique et présumaient durablement qu'ils connaîtraient eux également une vie après la mort à cause de leur initiation à ces secrets.



Les imposants mystères avaient demeuré neuf jours, d'après le temps de vagabondage de déméter cherchant son enfant. Durant septembre, avant l'automne, on se préparait aux cérémonies préalables qui se fesaient à l'extérieur et qui sont donc plus documentées. Les mystes ( prétendants vénérables des mystères ) se plongeaient dans la mer afin de se purifier. Les collaborants étaient constitués : des mystes ( nouveaux adeptes ) qui y participaient pour une 1ere fois pour y être initiés, des mystes adeptes y revenant une seconde fois en vue de passer à un niveau au dessus, les époptes qui étaient passés à ce niveau et les prêtres qui présidaient aux rites. Au sein de ceux qui dirigeaient le rites, on trouvait 4 ministres : l'hiérophante , le dadouque , l'hiérocéryce , et l'assistant ( dont le costume symbolisait l'astre de la nuit ). Le rituel était aussi dirigée par une meute de ministres subalternes répartis en plusieurs classes. Les mystères étaient ouverts à tous, personnalité importantes comme défavorisés, hommes comme femmes. La plupart des empereurs romains vont se faire d'ailleurs initier à ces mystères.