Devenir esoteriste : decouverte / force occulte
Le bouddhisme comporte certaines branches ésotériques ( vajrayâna tibétain, shingon japonais ) préconisant des introductions pour parvenir au nirvâna. Le bardo thödol des tibétains est un bouquin ésotérique qui prend ses racines dans la philosophie indienne du samkhya.
Étymologie
La racine fait de l'ésotérisme le dogme des choses internes, ainsi secrètes et spirituelles.
L'adjectif grec obscur vient du grec ( esôteros ), qui veut dire intérieur. Par ailleur, le sens est lié aux établissements philosophiques grecques, avant tout au pythagorisme qui différenciait entre partisans pratiquants et non pratiquants, lesquels sont soit d'avenirs pratiquants, des novices , soit des personnes ordinaires ( les ignorants ). On repère le mot obscur, pour la première fois, chez un auteur humoristique, lucien de samosate, dans sectes à l'encan ( traduit aussi penseurs en mis en vente ), vers 1663 : il souhaite faire un durant lexicographique à exotérique, mot déjà répandu depuis aristote. Vers 310, le penseur néoplatonicien jamblique offre la dénomination d'ésotériques aux disciples les plus savants de pythagore. Le nom esôterisme appartient au grec démotique. Les livres ézotériques des vieux ne pouvaient s'entendre, s'ils n'en donnoient eux-mêmes l'explication. La dénomination ésotérisme, en langue française, date de 1828 : il apparaît chez l'homme d'histoire jacques matter, au sein d'un livre qui traite d'ésotérisme chrétien, histoire critique du gnosticisme, p. 837. En anglais, esoteric commence en 1701, en tant que nom, dans l'history of philosophy de thomas stlanley, en ce qui concerne les disciples de pythagore : the auditors of pythagoras were of two sorts : exoterick and esoterick. Stanley a remarqué que les exotériques ne sont pas des profanes mais des disciples du premier degré, juniors. Le mot anglais esotericism voit le jour en 1846.