Parlons occulte : apprentissage ; envoutement magie noire
Le mot ésotérisme est d'origine grecque et, dans l'antiquité, nommait traditionnellement des enseignements réservés à une petite quantité d'initiés, particulièrement au sein des secrets, entre autres les secrets de Éleusis.
Le mot ésotérisme est utilisé à propos de la religion islamique afin de nommer le soufisme, combiné de doctrines d'ordre cachée et initiatique au sein de cette religion. Dans l'islam, l'ésotérisme, au sens global, est nommé plus généralement le tasawuf : le soufisme se montre donc telque la formulation musulman du tasawuf.
Dans la religion juive, les formations de nature ésotérique sont regroupés sous la dénomination de kabbale.
esotérisme & psychisme
Les lectures ésotériques de tout le monde ou des documents sacrés ont vu le jour de la nécessité de dire des sentiments de nature spirituel avec des paroles. Comme aucun terme du vocable communs ne correspond à ce défi, l'interprétation ésotérique fait appel à des paraboles, à des images ou alors à des emblèmes, plus que à la tradition théologique, ceci par nécessité davantage que par désir de cacher les choses.
Ainsi, l'alchimie n'aurait pas pour but de changer le plomb en or mais d'afficher une recherche allégorique, indirecte, de la richesse spirituelle, à travers les métaux. Le fait que ces symboles se trouvent liés à la sphère matérielle et bassement pécuniaire du monde était un moyen pour les alchimistes de juger les personnes qui débarquaient les voir seulement en vue de faire de l'or, du bénéfice. La lecture, et le degré de compréhension des emblèmes détermine dans ce cas la maturité spirituelle d'une personne, et, par suite, sa capacité à concevoir la culture obscur dans laquelle elle s'inscrit.
Toutefois une de plus partie des alchimistes usait de cette même prétention pour s'attirer les faveurs du prince, s'ouvrant donc leur cour. Au xve siècle, la fortune de gilles de rais y passa.