On repère le terme obscur, pour la première fois, chez un auteur humoristique, lucien de samosate, dans sectes à l'encan , vers 1663 : il veut faire un durant terminologique à exotérique, mot déjà répandu depuis aristote. Vers 310, le péripatéticien néoplatonicien jamblique donne la dénomination d'obscurs aux adeptes les plus savants de pythagore.

Le terme ésotérisme a été exploité, en occident, en vue de désigner des enseignements toutes les courants, qui, au sein de l'église chrétienne, ils appartenaient à des atmosphères fermés nonnés, pour la même raison, d'ésotériques et rassemblés sous l'appellation globale d'ésotérisme chrétien auquel appartient spécifiquement l'hermétisme chrétien. On emploie également cette dénomination, dans ce cadre, à propos des écrits de jacob boehme, de jean de ruisbroek, auxquels on donne également le nom de rédigés théosophiques. Ce dernier élément doit être discerné de la société théosophique, mouvement actuelle fondée par mme blavastky. Et dont le caractère ésotérique est contesté par certains auteurs, parmi lesquels rené guénon1.

Dans le judaïsme, les enseignements de nature obscur sont regroupés sous le nom de kabbale.


Le taoïsme, par exemple dans son aspect concernant la quête d'immortalité, se trouve aussi vu comme étant de nature obscur.



critiques de l'ésotérisme


Jorge luis borges, dans sa nouvelle la secte du phénix ( incluse dans fictions, 1956 ), entreprend une lecture ironique et intellectuelle du secret ésotérique en faisant jouer une secte qui protège un secret telque un trésor. Or ce secret est une trivialité bien connue par tous. Plus que de tourner en ridicule la mécanique des sociétés mystèrieuses et de leur soi-disant mystères, borges nous convie à une histoire elle-aussi emblématique d'un autre commentaire.

Dans le pendule de foucault ( 1988 ), umberto s'incitant de borges, présente et raille un modèle de l'occultisme reposant sur l'idée de mystère. Le plus grand mystère ne cache que lui-même, un chouïa comme une échalote qui, au fil des peaux qu'on lui enlève, ne révèle rien d'autre qu'une échalote ; néanmoins, plus on la pèle, plus ça fait pleurer.