Aujourd'hui, et en occident, le mot ésotérisme fut étendu à un nombre considérable de courants, dont, notamments, la sorcellerie, mais l'application de ce mot à ces sujets fut contesté par des auteurs, notamment rené guénon.
D'un autre côté, beaucoup de mouvements sectaires s'appuient sur des documents à teneur obscur.

Le bouddhisme se compose de certaines branches obscurs recommandant des initiations pour arriver au nirvâna. Le bardo thödol des tibétains est un livre obscur qui puise ses fondements dans l'idéologie indienne du samkhya.


mystères de Éleusis
Dans le culte grecque primitive, les mystères de Éleusis faisaient partie d'une croyance à secrets, de nature obscur, réalisé dans le temple de déméter à Éleusis ( à vingt km au sud-ouest d'athènes ). Ils sont consacrés à déméter et sa fille perséphone.
origine mythologique de la croyance

D'après la mythologie grecque, hadès enleva perséphone, au cours d'une cueillaison de fleurs dans les herbages d'enna ( sicile ), en vue de l'épouser et la faire devenir la reine des enfers. Les récoltes cessèrent de croître dans les champs tandis que déméter parcourait le monde cherchant son enfant. Un jour, tandis qu&rsquqqqqo;elle errait en grèce sous les aspects d'une vieille mendiante, elle entra dans la cité de Éleusis et demanda l'abri. Les concitoyens l'accueillirent avec grosse générosité et, en reconnaissance, la déesse divulgua sa véritable identité et récompensa ses bienfaiteurs : elle leur dévoila ses mystères et le contrôle de l'agriculture.

Déméter retrouva perséphone qui ne put être totalement libérée des enfers, dès lors que ceux qui se nourrissent de la nourriture des décédés ne peuvent retourner chez les vivants et que perséphone s'était nourri de sept noyaux de la grenade ( fruit associé au mariage ) offerte par hadès. Zeus décréta cependant que perséphone ferait 50% de l'année chez les vivants avec sa mère et le reste de l'année en compagnie d'hadès.

Les rituels des secrets étaient systématiquement réalisés par les prêtres de déméter. Dont les plus connus d'eux, on retrouve céléos et son enfant triptolème, à qui déméter avait offert la tâche de donner des cours du culture des terres et de parsemer le blé. Ce prêtre avait également instauré les Éleusinies, fêtes associées au culte. Au sein des autres premiers religieux sont eumolpos, dioclès et polyxène. On fêtait le culte dans le télestérion. Tous les adeptes préservaient les secrets de la religion et supposaient durablement qu'ils connaîtraient eux aussi une existence après la mort à cause de leur initiation à ces mystères. Comme la proclamation des rites était vraiment défendue et que pas un auteur n'a trahi ce secret, aucun texte ne présente avec finesse les rites.



Les grands secrets avaient demeuré neuf jours, selon le temps de vagabondage de déméter à la recherche de sa fille. Dans le télestérion, après avoir rompu le jeûne en consommant le kykéôn ( nourriture à base de blé ), le rituel secret initiatique se faisait et les mystes obtenaient des révélations des initiés et pénétraient dans le salut et à la vie après la mort.
Les collaborants étaient constitués : des mystes qui y participaient pour une 1ere fois pour y être adeptes, des mystes initiés y retournant une seconde fois en vue de passer à un échelon au dessus, les époptes qui avaient atteint ce niveau et les religieux qui dirigeaient aux rites. Parmi ceux qui pilotaient le rituel, on trouvait quatre ministres : l'hiérophante ( celui qui montre les éléments sacrées ), le dadouque , l'hiérocéryce ( chef des hérauts sacrés ), et l'aidant ( dont la tenue vestimentaire représentait l'astre de la nuit ). L'archonte-roi d'athènes se trouvaient être l'intendant principal de la cérémonie. La cérémonie était aussi commandée par une multitude de membres du gouvenement subalternes étalés en différentes catégories. Les secrets étaient ouverts à tous, personnalité importantes comme pauvres, hommes comme femmes. La plupart des empereurs romains se feront par ailleurs initier à ces mystères.