Aujourd'hui, et en occident, le mot ésotérisme fut étendu à un chiffre considérable de courants, dont, notamments, la magie, mais l'application de ce terme à ces sujets fut contesté par des auteurs, notamment rené guénon.
Par ailleurs, beaucoup d'impulsions sectaires se soutiennent sur des contenues à teneur ésotérique.

Le bouddhisme comporte certaines branches ésotériques ( vajrayâna tibétain, shingon japonais ) préconisant des initiations pour parvenir au nirvâna. Le bardo thödol des tibétains est un livre ésotérique qui puise ses fondements dans la philosophie indienne du samkhya.


mystères de Éleusis
Dans le culte grecque primitive, les mystères de Éleusis appartenaient à une religion à secrets, de nature ésotérique, effectué dans le temple de déméter à Éleusis.


Selon la mythologie de la grèce antique, hadès kidnappa perséphone, au cours d'une cueillette de fleurs dans les vergers d'enna ( sicile ), afin de la marier et la faire devenir la reine des enfers.

Déméter retrouva perséphone qui n'a pas put être totalement libérée des enfers, puisque ceux qui se nourrissent du repas des décédés ne peuvent retourner chez les vivants et que perséphone avait mangé sept noyaux de la grenade donnée par hadès. Zeus décréta cependant que perséphone passerait la moitié de l'année chez les vivants ( durant tout le temps de la saison des récoltes ) avec sa mère et le surplus du temps avec hadès.

L'aspect principal de ce culte se construisait auprès de la réculte du blé et le parcours vie entreposage–semis–renaissance des cultures.



Les grands secrets duraient neuf jours, selon la durée de vagabondage de déméter à la recherche de son enfant. Durant septembre, avant l'automne, on se préparait aux fesitivités préalables qui se fesaient en-dehors et qui sont ainsi plus documentées. Une période de jeûne s'écoulait avant que la procession de mystes accompagnent la statue d'iacchos, les hiéra et les hommes religieux vers Éleusis le long de la route sacrée. Les collaborants étaient constitués : des mystes qui y participaient pour une première fois pour y être initiés, des mystes initiés y retournant une deuxième fois en vue d'aller à un échelon au dessus, les époptes qui avaient atteint ce palier et les religieux qui présidaient aux rituels. Au sein de ceux qui dirigeaient la cérémonie, on trouvait quatre ministres : l'hiérophante ( celui qui montre les choses sacrées ), le dadouque ( chef des lampadophores ), l'hiérocéryce ( chef des hérauts sacrés ), et l'assistant ( dont le costume représentait l'astre de la nuit ).